Alors que plusieurs variants de coronavirus jugés plus contagieux que la souche initiale ne cessent de faire des ravages à travers le monde, une mutation détectée en Californie attire également l’attention, avancent des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco (UCSF). Bien que leur étude n’ait pas encore été publiée, elle fait déjà l’objet de plusieurs articles de médias américains.
D’après l’étude à laquelle se réfère le média, ce nouveau variant jugé «préoccupant» doit inquiéter autant que ceux détectés au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et au Brésil.
Scénario cauchemardesque
Baptisée B.1.427/B.1.429, cette souche représentera probablement «90% des infections» en Californie «d'ici la fin du mois prochain», selon le Dr Charles Chiu, chercheur en maladies infectieuses et médecin à l’UCSF.
«Le diable est déjà là. Je souhaite que ce soit différent. Mais la science c’est la science», lance-t-il auprès du Los Angeles Times.
Qui plus est, tout comme le variant britannique, la souche californienne est dotée de «capacités améliorées» ce qui, selon le chercheur, ouvre la porte à un «scénario cauchemardesque»: les deux virus pourraient se rencontrer en une seule personne, échanger leurs mutations et créer une souche encore plus dangereuse.
Comme l’indique le site de l’université John-Hopkins, avec plus de 51.000 décès des suites du Covid-19, la Californie est aujourd’hui l’État américain le plus durement touché. À ce jour, le bilan de l’épidémie aux États-Unis s’élève à plus de 508.000 décès. Près de 28,4 millions de contaminations y ont été recensées.