Dans un reportage intitulé «Des animaux braconnés dans un parc privé», le journaliste Hugo Clément a rendu publiques les images choquantes de la mort d’un sanglier domestiqué de dix mois. Celui-ci a été tué à bout portant par un chasseur sans raison apparente en 2019.
Le propriétaire de l’animal, toujours révolté face à cet acte «gratuit» qu’Hercule ne méritait pas, l’avait élevé au biberon. Le sanglier était habitué à la présence humaine. Ce jour-là, il est sorti de son enclos situé dans un parc privé de 160 hectares à Liverdy-en-Brie en Seine-et-Marne avant de croiser la route d’un groupe de chasseurs.
La séquence montre l’animal suivre les gens et semble chercher leur affection et leur contact. À un moment donné, un des chasseurs lui tire une balle dans la tête et Hercule tombe par terre.
«Là, c'est gratuit. […]. En fin de compte, c’est de la barbarie», explique le propriétaire du parc privé qui fait face à des actes comme celui-ci depuis 25 ans. Il aimerait que l’auteur des faits soit condamné: «Il y a plein d'infractions à relever, la mise en danger d'autrui parce que la balle aurait pu ricocher d'Hercule et tuer d'autres chasseurs qui étaient à côté».
La vidéo a suscité de nombreuses réactions, dont celle de la Fondation 30 millions d'amis qui réclame la justice face à cette «cruauté inouïe». Dans le même temps, le journaliste Hugo Clément a affirmé sur Twitter, que, contacté, le parquet ne leur a «ni confirmé ni infirmé l’existence ou le classement du dossier» en lien avec ces faits.