Le passeport vaccinal de nouveau à l’ordre du jour d'une réunion du Conseil européen

La question du passeport vaccinal pour relancer le tourisme dans l’espace européen continue d’animer des débats entre les États membres de l'Union européenne qui en discuteront de nouveau ce jeudi à l'occasion d'un sommet en visioconférence.
Sputnik

Les membres du Conseil européen se réuniront ce jeudi 25 février en visioconférence pour poursuivre leur travail de coordination sur la pandémie, et notamment étudier la question du passeport vaccinal, indique le président du Conseil européen Charles Michel dans sa lettre d’invitation datant du 23 février.

«Je pense que nous devons poursuivre nos travaux pour définir une approche commune sur les certificats de vaccination», précise-t-il dans son courrier.

La possibilité de passeports vaccinaux déjà évoquée

Le 18 janvier, Charles Michel n’avait pas exclu sur la chaîne publique néerlandaise NPO la possibilité d’instaurer des passeports vaccinaux dans les États membres de l’Union européenne.

Cependant, le président du Conseil européen a mis en garde contre la mise en place prématurée de cette mesure. Il faudra attendre que plus de personnes soient vaccinées, juge-t-il:

«Si nous devions mettre cela en œuvre trop tôt, cela créerait une frustration gigantesque».

Un certificat standardisé

En janvier, la Grèce a émis l’idée d’un certificat de vaccination européen qui serait commun aux 27, afin de permettre notamment de relancer le tourisme dans l’UE. Un premier débat sur le sujet s’est tenu lundi 18 janvier, soulevant davantage de problèmes que de solutions.

En effet, des pays comme l’Allemagne, la France et la Belgique estiment qu’un tel document présente des risques de discrimination et pourrait porter atteinte aux libertés individuelles.

«C’est un débat très prématuré», estimait le 22 février sur Franceinfo le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune, soulignant une trop faible proportion de personnes vaccinées et un manque d’informations sur la transmission du virus chez celles-ci. Même constat pour la présidente de la Haute autorité de santé (HAS), pour qui le passeport vaccinal «n’a pas de sens».

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