Vers la fin du printemps, les fameux gardiens à quatre pattes du musée de l’Ermitage recevront l’équivalent d’environ 3.000 euros qui leur a été légué par un mécène français, a fait savoir Maria Khaltunen, la porte-parole des chats.
Héritage venu de France
En effet, en décembre dernier, le directeur de l’Ermitage, Mikhaïl Piotrovski, a fait savoir qu’un mécène français avait mentionné les félins du plus grand musée de Russie et l’un des plus importants au monde, dans son héritage et qu’il leur a laissé une certaine somme d’argent. Le montant exact n’a pas été révélé mais il a été précisé que ces moyens seraient probablement dépensés pour réparer les sous-sols du musée, habitat des matous.
La procédure prend fin
Maria Khaltunen a précisé aux journalistes que la procédure touchait à sa fin et que la somme léguée aux chats serait reçue avant le début de l’été. Précisant qu’il s’agissait d’environ 3.000 euros, elle a explicité qu’aucune décision définitive n’avait été prise quant à la dépense de ce montant.
Plusieurs siècles d’histoire
On considère que l’histoire des chats de l’Ermitage plonge ses racines au XVIIIe siècle, avec le matou ramené d’Hollande par Pierre le Grand. Sa fille, Élisabeth de Russie, ira plus loin et promulguera un décret exigeant que des chats capables de chasser soient amenés au palais. Catherine la Grande dotera pour sa part les matous du statut de Gardiens des tableaux.
Ce n’est que pendant le blocus de Leningrad que les chats disparaîtront du palais, devenu entre temps musée, et de la ville. Au cours des années d’après-guerre, plusieurs milliers de chats seront envoyés dans la ville pour faire face aux myriades de rats y sévissant.
Le nombre de chats du musée varie entre 50 et 60 et un service spécial s’occupe de ces employés à quatre pattes.