Birmanie: l'UE annonce être «prête à adopter» des sanctions visant l'armée

L’UE est prête à imposer des sanctions aux responsables du coup d'État au Myanmar, dit la déclaration du Conseil de l'UE, faite suite à la réunion des ministres des Affaires étrangères ce lundi.
Sputnik

Dans une déclaration commune du Conseil de l'UE, dont la réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères a lieu ce 22 février à Bruxelles, les 27 se sont déclarés prêts à adopter des sanctions contre ceux qui, selon la communauté, sont responsables du coup d'État au Myanmar.

«Le Conseil (des ministres) affirme que l'UE se tient prête à adopter des mesures restrictives visant les responsables directs du coup d'État militaire et leurs intérêts économiques», ont souligné les ministres.

L’institution réclame «une désescalade de la crise actuelle à travers la fin immédiate de l'état d'urgence», la restauration d'un gouvernement civil et la libération de prisonniers dont la dirigeante déchue Aung San Suu Kyi.

La solution diplomatique privilégiée

«Nous ne sommes pas prêts à rester les bras croisés», a déclaré le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas à son arrivée à Bruxelles. «Nous utiliserons toutes les voies diplomatiques pour pousser à un apaisement en Birmanie mais en même temps, en dernier recours, nous préparerons des sanctions contre le régime militaire en Birmanie».

Coup d’État en Birmanie et manifestations

Trois semaines après sa prise de pouvoir, la junte militaire birmane n'a pas réussi à mettre fin aux protestations quotidiennes et au mouvement de désobéissance civile réclamant l'annulation du coup d'État du 1er février et la libération de la dirigeante élue Aung San Suu Kyi.

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