Le Sénat dominé par l'opposition de droite a rejeté ce 18 février, par 321 voix contre et 23 pour, l'amendement polémique du gouvernement visant à permettre le vote par anticipation pour l'élection présidentielle de 2022.
Ce «dispositif très innovant», selon la ministre Marlène Schiappa, prévoyait que les électeurs puissent demander à voter de manière anticipée sur des machines à voter, durant la semaine précédant le scrutin, dans des bureaux et à une date qui restait à définir par décret. Seul le groupe RDPI à majorité En Marche a voté en sa faveur.
L’option d’un vote par anticipation
Selon l’amendement proposé au Sénat, ce vote par anticipation se tiendrait durant la semaine précédant le scrutin. Les Français pourraient donner leur voix par le biais d’«une machine à voter d’un modèle agréé», mais tous les votes seraient dépouillés «en même temps».
Pour éviter un risque de répétition, l’amendement a proposé que l’électeur ayant voté par anticipation à la présidentielle recevrait une mention sur la liste électorale qui l'empêcherait de voter une nouvelle fois chez lui.