SolarWinds, un piratage russe? Les soupçons de Washington

Des hackers «avancés», probablement «d’origine russe», seraient responsable du piratage de SolarWinds dont plusieurs agences fédérales américaines ont été victimes, a déclaré la conseillère adjointe à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche pour la cybernétique et les technologies émergentes.
Sputnik

Anne Neuberger, conseillère adjointe à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche pour la cybernétique et les technologies émergentes, a déclaré, lors d’une conférence de presse ce 17 février, qu’un acteur «avancé», «probablement d'origine russe», était responsable de cyberattaques connues sous le nom de SolarWinds, révélées en décembre dernier. Selon elle, les services de renseignement sont actuellement à la recherche des auteurs du piratage.

«Nous estimons qu'il leur a fallu des mois pour planifier et concerter. Il nous faudra un certain temps pour découvrir cela couche par couche», explique-t-elle.

Lorsqu'il y a une concertation d’une telle ampleur, «c'est plus qu'un simple incident d'espionnage», estime-t-elle, soulignant le caractère potentiellement «perturbateur» de tels actes.

SolarWinds hack

D’après Mme Neuberger, au total 100 entreprises du secteur privé et neuf agences fédérales, dont, rappelle Reuters, les départements de la Justice, du Trésor, de la Sécurité intérieure et du Commerce, ont fait objet du piratage de ces hackers.

La récente cyberattaque est communément appelée piratage SolarWinds en raison de la façon dont les pirates ont exploité des logiciels créés et vendus par la société texane du même nom qui fabrique un outil de gestion de réseau populaire, utilisé par le gouvernement américain ainsi que par divers acteurs du secteur privé.

Cible de nombreuses accusations de ce genre, la Russie a à plusieurs reprises balayé ces allégations venant de l’Occident en les qualifiant d’«infondées».

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