L’histoire remonte à octobre 2014, lorsqu’un jeune habitant de Montpellier sort de chez lui, relate Midi libre. Il rencontre dans la rue deux connaissances dont l’une sort un revolver et tire sur une bouteille. Mais un deuxième coup de feu part et le jeune homme est touché à la tête.
«Je vis avec une balle dans la tête, entre la bouche et le nez», précise-t-il.
Il raconte qu’il n’a pas perdu connaissance et qu’il est resté à l’hôpital trois ou quatre jours, mais qu’il n’a pas été opéré «car c’était très risqué».
Les séquelles du drame restent toujours présentes.
«Des cervicalgies, des maux de tête. Je suis toujours sous médicaments, fatigué au bout d’une demi-journée», ajoute-t-il.
Un délit resté impuni
La victime ne comprend surtout pas pourquoi aucune sanction n’a été prise contre les deux jeunes hommes, qui avaient un pistolet et qui étaient déjà connus des services de police.
L’auteur présumé du coup de feu a été relaxé le 5 février.
Toutefois, l’arme n’a pas été retrouvée et le parquet a relevé le manque d’éléments matériels. En outre, l’avocat de la partie civile évoque l’absence de mobile et de contentieux.