Des radicaux et des Casques blancs préparent une nouvelle provocation en Syrie, selon la Défense russe

Le ministère russe de la Défense a dit disposer d’informations selon lesquelles des extrémistes syriens et des Casques blancs prépareraient une nouvelle provocation contre Damas dans le gouvernorat syrien d’Idlib.
Sputnik

Des militants de l’organisation pseudo-humanitaire Casques blancs munis d’équipements vidéo professionnels se sont de nouveau rendus dans le gouvernorat d’Idlib, en Syrie, où des groupes armés illégaux préparent une action visant à dénigrer les autorités syriennes, a annoncé ce dimanche 14 février le chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Viatcheslav Sytnik.

Des activités du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham* ont notamment été détectées non loin de Foua, dans le gouvernorat d’Idlib, selon lui.

«D’après nos informations, des membres de formations armées illégales se préparent à organiser une provocation en vue d’accuser les forces gouvernementales syriennes de frappes contre des localités dans la zone de désescalade d’Idlib», a expliqué M.Sytnik.

Il a appelé, au nom du Centre pour la réconciliation, les chefs des groupes illégaux à renoncer aux provocations armées et à opter pour les moyens pacifiques de règlement de la situation dans les régions qu’ils contrôlent.

Selon M.Sytnik, 36 tirs venant des positions du groupe terroriste Jabhat al-Nosra* ont été enregistrés dans la zone de désescalade d’Idlib, dont 15 dans le gouvernorat d’Idlib, 13 dans le gouvernorat de Lattaquié, 2 dans le gouvernorat d’Alep et six dans le gouvernorat de Hama. Les autorités syriennes ont pour leur part fait état de 28 tirs.

Activités de Casques blancs en Syrie

L’organisation Casques blancs, bien connue en Occident dont elle bénéficie du soutien, affirment vouloir sauver les civils dans les zones d’hostilités. Toutefois, les autorités syriennes les accusent d’être liés aux extrémistes et de mener une propagande contre elles.

Selon le ministère russe des Affaires étrangères, l'activité des Casques blancs fait partie d’une campagne de dénigrement des autorités syriennes. Moscou a notamment rejeté sur eux la responsabilité de la provocation qui avait servi à l'Occident de prétexte pour porter des frappes contre les troupes gouvernementales syriennes en les accusant d’employer des armes chimiques. En juillet, James Le Mesurier, l’un des fondateurs des Casques blancs et directeur de l’ONG Mayday Rescue, a reconnu des fraudes financières dans une lettre envoyée à plusieurs pays donateurs, avant sa mort, selon le quotidien néerlandais de Volkskrant.

* Organisation terroriste interdite en Russie

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