Un Algérien soupçonné d’avoir tué son fils et caché le cadavre dans un tapis pendant 18 mois

Soupçonné d’avoir tué son fils à coups de couteau et caché son cadavre pendant plus d’un an chez lui, un Algérien habitant à Neuilly-sur-Seine comparaît ce 10 février devant la cour d’assises.
Sputnik

C’est une affaire qui date de cinq ans, mais dont le procès judiciaire s’ouvre ce mercredi 10 février. Un Algérien âgé de 69 ans soupçonné du meurtre de son fils doit comparaître devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, relate Le Parisien.

Le 6 juin 2017, la police, accompagnée d’un huissier et d’un serrurier, s’était présentée à l’appartement de cet Algérien à Neuilly-sur-Seine. Une fois entrée, elle avait découvert son occupant dans un état critique. Il venait de se poignarder.

L’odeur dans l’appartement était insoutenable. Les forces de l’ordre avaient alors trouvé un corps caché dans un tapis, en décomposition très avancée, précise le quotidien.

Thèse accidentelle peu crédible

Une fois rétabli, l’Algérien avait expliqué qu’il n’avait pas tué son fils et que ce dernier était lui-même tombé sur un couteau en sautant sur son lit. Les faits s’étaient déroulés avant les vacances scolaires, en décembre 2015. Le père avait affirmé qu’ils s’étaient disputés car l’adolescent ne voulait pas passer Noël en Algérie.

Le quotidien précise que la thèse accidentelle semble peu crédible. Pourtant, le sexagénaire a assuré que le décès de son fils avait provoqué un état de «sidération» chez lui, c’est pourquoi il n’avait pas appelé les secours et avait laissé le corps se décomposer pendant les 18 mois.

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