Quel rôle la chancelière allemande a-t-elle joué dans la conclusion d’un nouvel accord commercial entre l’Union européenne et la Chine?
Éric-André Martin, secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (CERFA) à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), explique au Désordre mondial les motivations de Berlin:
«Angela Merkel n’a jamais caché qu’elle était hostile à une politique d’opposition frontale avec la Chine et a fortiori une politique de découplage, comme celle initiée par les États-Unis dans leur relation bilatérale avec la Chine, et qu’elle voulait garder une sorte de dialogue avec la Chine et une présence économique avec elle.»