Interrogé par CNews, Jean-Frédéric Poisson a appelé les Français à la désobéissance civile, contre les mesures préconisées par le gouvernement pour lutter contre le Covid-19.
Le président du parti VIA, la voie du peuple a fustigé les dégâts de ces restrictions sur l’économie du pays et la santé psychologique des Français. Il a notamment cité l’exemple des maçons et des routiers ne pouvant plus exercer dans de bonnes conditions, ou le sort de certains écoliers commençant à souffrir de troubles du langage à cause du port du masque.
«L’économie française meurt à petit feu, beaucoup de nos concitoyens commencent à avoir des troubles à caractère psychologique, un certain nombre de gens se voient privés de leur outil de travail, de leur commerce […]. Ces règles gouvernementales sont absurdes, il faut commencer à désobéir. Notre Constitution reconnaît le droit de résister à l’oppression quand elle se manifeste», a-t-il déclaré sur CNews.
Interrogé sur la désobéissance à un éventuel troisième confinement, l'ancien député a exhorté ses concitoyens à prendre «des libertés à cet égard». Il a également critiqué les hésitations du gouvernement sur le sujet et la «torture chinoise» qu'il a infligée aux Français en ne résolvant pas directement le problème.
Des kilomètres de bouchons
Si Jean-Frédéric Poisson a comparé la mise en place des restrictions sanitaires à «une forme insupportable d’oppression», il a aussi insisté sur leur caractère «absurde». L’ancien maire de Rambouillet s’en est particulièrement pris au couvre-feu à 18 heures, qui n’a selon lui aucun effet et n’est pas strictement respecté.
«Je rentrais de province hier soir entre 18h et 19h30 […]. Aux portes de Paris, j’ai vu des kilomètres de véhicules dans l’autre sens, sur l’autoroute. Ce confinement à 18h est une absurdité. Ça ne fonctionne pas, personne n’a reçu de contravention pour circuler après 18h […]. Ça n’existe pas et ça n’a aucun effet sanitaire», a-t-il affirmé sur CNews.
Jean-Frédéric Poisson s’est également élevé contre l’obligation du port du masque dans la rue, qui ne «sert à rien» et contre la fermeture des restaurants.
La question de la désobéissance civile face à un possible troisième confinement a cristallisé les débats ces derniers jours. Sur Twitter, le hashtag #JeNeMeConfineraiPas est apparu dans les tendances en fin de semaine dernière.
Plusieurs restaurateurs ont également appelé à une réouverture le 1er février, malgré les règles en vigueur. Aux Pays-Bas, des émeutes ont agité Amsterdam et Rotterdam après l’imposition d’un nouveau couvre-feu.