Un tribunal de district de Moscou a délivré 29 mandats de perquisition concernant l’affaire des rassemblements non-autorisés en soutien au blogueur Alexeï Navalny qui se sont tenus le 23 janvier, à en croire un classeur pour fiches du tribunal.
Selon lui, des perquisitions ont également eu lieu dans le bureau du FBK, chez la porte-parole de Navalny, Kira Yarmych, et d’autres de ses alliés. Toujours selon Zhdanov, toutes les perquisitions ont été effectuées dans le cadre de l'article 236 du code pénal russe, à savoir violation des règles sanitaires et épidémiologiques.
En outre, la juriste du FBK Lioubov Sobol a déclaré sur Twitter que le studio Navalny LIVE faisait également l’objet d’une perquisition.
Manifestations en soutien à Navalny
Dans le sillage de l’arrestation d’Alexeï Navalny le 17 janvier à Moscou à son retour d’Allemagne, des appels ont été lancés à descendre dans la rue le 23 janvier. Commentant de tels appels, Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, a évoqué l'œuvre de «certains provocateurs».
Le ministère de l'Intérieur et le parquet général de Russie ont souligné à plusieurs reprises la responsabilité des organisateurs et des participants pour ces actions non-autorisées.
Tandis que les sympathisants de Navalny se sont rassemblés samedi 23 janvier dans plusieurs villes russes, c’est à Moscou qu’a eu lieu la plus grande des manifestations qui a réuni, selon la police, près de 4.000 personnes. D’après la défenseur des droits de l’Homme de la capitale russe, Tatiana Potiaïeva, plus de 1.000 personnes ont été interpellées lors de la manifestation moscovite.