Un lien entre l'alimentation et la sclérose en plaques établi par des chercheurs

Des scientifiques américains ont observé un lien entre le manque d’un certain acide gras dans l’organisme et l’apparition de la sclérose en plaques, une maladie incurable qui endommage le système nerveux.
Sputnik

Dans une étude publiée mardi 19 janvier dans la revue américaine The Journal of Clinical Investigation, des chercheurs de l’université de Yale (Connecticut) ont montré qu’une carence d’un certain acide gras dans l’organisme pouvait provoquer une réaction anormale du système immunitaire, menant à une sclérose en plaques.

Cette maladie auto-immune endommage voire détruit les fibres du système nerveux central, et reste incurable jusqu’à présent. Les personnes qui en sont atteintes ont en commun qu’elles ne présentent pas un taux normal d’acide oléique, affirment les chercheurs.

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Pour eux, une solution simple s’impose pour éviter le développement de cette maladie: consommer en suffisance ce type d’acide gras en question. Il peut être trouvé dans les huiles de cuisson, les viandes, le fromage, les noix, les pâtes, le lait ou encore les olives.

Explication

D’après l’étude, le manque d’acide oléique entraîne une perte des capteurs métaboliques qui activent les cellules T. Ces dernières jouent un rôle dans le système immunitaire pour l’aider à répondre aux maladies infectieuses. Sans l’effet de suppression apporté par ces cellules T, le système immunitaire se met à attaquer des cellules saines du système nerveux central.

Par ailleurs, lorsque les chercheurs ont injecté de l’acide oléique directement dans le tissu adipeux de patients souffrant de sclérose en plaques, leurs niveaux de cellules T ont augmenté. Ils concluent toutefois que des recherches supplémentaires doivent être menées afin de confirmer que l’acide oléique puisse sauver la vie de ces patients.

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