«Détruire le pays pour une maladie avec une mortalité aussi faible relève du pétage de plombs» - vidéo

Alors que la possibilité d’un troisième confinement n’est plus écartée par le Premier ministre, le philosophe Jean-Loup Bonnamy s’insurge contre une «dérive hygiéniste» et décrit un pays déjà «exsangue sur le plan économique, social et psychologique». Le gouvernement cède-t-il à la «dictature de l’émotion»? Entretien vidéo.
Sputnik

Confinements, couvre-feux, fermeture totale ou partielle des écoles, mise à l’arrêt de l’économie… Le gouvernement en fait-il trop dans sa gestion de l’épidémie?

Le 14 janvier dernier, Jean Castex a annoncé qu’un «nouveau confinement» serait établi «sans délai» en cas de «dégradation épidémique forte». Alors qu’un nouveau coup de semonce a été lancé avec la généralisation du couvre-feu à 18 h sur l’ensemble du territoire, l’apparition du variant anglais du virus dans l’Hexagone fait craindre un lockdown plus strict en France.

Le philosophe Jean-Loup Bonnamy, auteur avec le géopoliticien Renaud Girard de Quand la psychose fait dérailler le monde (éd. Gallimard), prévient: «Le fait de détruire méthodiquement le pays pour une maladie avec un taux de mortalité aussi faible relève du pétage de plombs.»

«Un troisième confinement serait une très mauvaise décision, car le pays est déjà exsangue. Il a reçu des coups extrêmement durs sur le plan économique, social, psychologique, mais aussi sur le plan des libertés publiques», alerte Jean-Loup Bonnamy.

Pour l'essayiste, les jeunes générations, les personnes âgées et les plus fragiles risquent de payer au prix fort la mise à l’arrêt forcée de l’économie. «Je redoute l’apparition d’une génération sacrifiée, avec des conséquences extrêmement lourdes pour les plus jeunes. Un pays ne peut pas sacrifier ainsi sa jeunesse», met-il en garde.

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