Les lauréats de l’appel à manifestation en Île-de-France qui devront participer à la création des taxis volants ont été annoncés, rapporte Europe 1.
Selon le média, se trouvent parmi eux des startups mais aussi des mastodontes de l’industrie aéronautique qui doivent préparer ces taxis volants, des drones hélicoptères, destinés au transport des particuliers pour 2024 afin d’assurer la fluidité des transports lors des Jeux Olympiques de Paris.
Le média a indiqué quels acteurs économiques travailleraient sur ce projet en devant répondre à tous les besoins logistiques des taxis volants.
Airbus et Safran devront ainsi créer les véhicules avec un constructeur chinois ou le développeur d’un système à hydrogène de Singapour.
En outre, Europe 1 précise que Dassault Falcon Services et Air France ont été sélectionnés pour piloter et gérer la maintenance des engins.
De plus, un autre chantier est prévu, celui des infrastructures d’accueil et de la recharge des taxis.
Une entreprise suisse a été choisie pour cela, selon le média.
Les systèmes anti-collision sont développés par Thalès.
Sont-ils nuisibles?
D’après Europe 1, l’École Polytechnique, le centre universitaire de recherche américain de Berkeley et Bruitparif, l’observatoire du bruit en Île-de-France, seront chargés de l’évaluation de l’acceptabilité de ces appareils pour les riverains et de constater s’ils représentent une nuisance.
La source relate que les essais commenceront en juillet prochain à l’aérodrome de Cormeilles-en-Vexin, dans le Val-d’Oise. Des pistes et des services d’aviation civile y sont déjà prêts.
Les lieux d’embarquements d’où les taxis décolleront à la verticale, appelés des «vertiports», seront installés dans toute l’Île-de-France.
L’objectif principal est de proposer un service pérenne qui survive aux Jeux Olympiques, a conclu le média.