Tirés lors de manœuvres, des missiles iraniens seraient tombés à 160 km d'un groupe aéronaval US

Tirés samedi 16 janvier au cours des manœuvres iraniennes, certains missiles balistiques sont tombés dans la partie nord de l’océan Indien à une trentaine de kilomètres d’un bateau de commerce et à 160 kilomètres du porte-avions USS Nimitz et des navires de guerre qui l’accompagnent, affirment des responsables US à Fox News.
Sputnik

Sous couvert d’anonymat, des responsables américains ont indiqué à Fox News qu’au moins un des missiles balistiques iraniens lancés samedi 16 janvier, dans le cadre des exercices militaires Grand prophète 15, était tombé dans le nord de l’océan Indien, à 32 kilomètres d’un bateau de commerce.

Les sources de la chaîne, qui ne donnent aucun détail sur ce bateau, indiquent également que certains des missiles ont touché l’eau à 160 kilomètres du groupe aéronaval de la Marine américaine dirigé par le porte-avions USS Nimitz, déployé actuellement en mer d’Arabie.

Fox News précise que bien que le lieu où les missiles ont touché l’eau soit au-delà de l’horizon et non visible depuis le porte-avions ou depuis ses navires d'escorte, les satellites-espions américains ont suivi le lancement du projectile depuis l’Iran.

Grand prophète 15

Samedi 16 janvier, l’agence de presse Tasnim a informé que le corps des Gardiens de la révolution islamique avait tiré plusieurs missiles balistiques à longue portée contre diverses cibles d’un ennemi imaginaire situées à une distance de 1.800 kilomètres, dans le nord de l'océan Indien.

Le commandant des Pasdaran, le major général Hossein Salami, a alors expliqué à l’agence de presse que pouvoir cibler les navires de guerre ennemis, y compris des porte-avions, était l'un des objectifs importants du pays en matière de défense.

Vendredi, dans le cadre des mêmes manœuvres, des missiles iraniens ont été tirés contre des cibles situées dans le désert central de l'Iran.

Ces exercices se déroulent dans un contexte de tensions entre l’Iran et Washington, exacerbées suite à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani à l'aéroport de Bagdad en janvier 2020. L’Iran avait alors riposté par des frappes contre des bases américaines en Irak.

Début janvier, le Pentagone a annoncé que le porte-avions USS Nimitz, déployé précédemment dans la zone du Golfe, y resterait en raison de «menaces proférées par des dirigeants iraniens» contre Donald Trump et d'autres responsables américains.

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