Au petit matin du 16 janvier, un jeune homme de 21 ans accompagné de sa mère s’est présenté au commissariat d’Alençon pour avouer le meurtre de son ex-petite amie, laquelle avait été retrouvée morte la veille, relate Ouest-France.
«J’ai fait une bêtise mais elle n’a pas souffert», c’est avec ces mots qu’il a reconnu son implication dans le meurtre, selon le procureur de la République d’Alençon, François Coudert.
Il a été placé en garde à vue pour 48 heures.
Les armes du crime pas encore découvertes
L'enquête estime que les faits se sont déroulés «en milieu de la journée» de jeudi.
Les armes du crime, un couteau avec lequel la victime a été blessée au flanc et un marteau au moyen duquel elle a été frappée à la tête, «n’ont pas encore été retrouvées». Le suspect a confié «s’en être débarrassé».
«Pour l’heure, le jeune homme ne donne pas les éléments précisant de façon circonstanciée le déroulement des faits», a par ailleurs précisé François Coudert.
Et d’ajouter que la victime «présentait plusieurs fractures au niveau de la boîte crânienne».
Circonstances non établies
Après avoir été en couple de quatre à cinq ans, ils s’étaient séparés en mars 2020.
«En l’état des premiers éléments de l’enquête, la jeune femme ne s’est jamais signalée comme victime de violences conjugales. Elle n’a jamais déposé plainte, ni de main courante», d’après M.Coudert.
L’autopsie programmée pour lundi 18 janvier permettra d’établir si le meurtre avait été prémédité.