Un prototype de train à sustentation magnétique, aussis appelés Maglev, a été testé en Chine. Il est conçu pour filer à une vitesse de 620 km/h.
Le nouveau Maglev fait partie du plan Pékin de relier plus rapidement les villes.
Le train fonctionne sur la base de l’effet de supraconductivité, cette dernière se manifestant à de très basses températures.
«Bien que la théorie semble bonne, tout le monde l'a considérée [la technologie de Maglev, ndlr] comme un jouet de laboratoire dans le passé, sans essai en situation réelle», a indiqué à Chine nouvelle le directeur adjoint du Centre de recherche de l'université Jiaotong du Sud-Ouest (l'un des concepteurs du train) pour le transport à très grande vitesse dans des tubes à basse pression.
Par rapport aux autres technologies de Maglev, la technologie HTS (supraconducteurs à haute température) est plus adaptée au concept de transport à très grande vitesse dans des tubes à vide où les trains pourraient atteindre une vitesse dépassant les 1.000 km/h, estiment les experts.
C’est d’ailleurs la Chine qui dispose de la première ligne Maglev à usage commercial du monde, le Transrapid de Shanghaï, qui atteint une vitesse maximale de 430 km/h. L’Empire du milieu étant dans ce domaine en compétition serrée avec le Japon, les concepteurs du nouveau train ont d’ores et déjà déclaré que leur technologie était plus économique que celle de leurs homologues japonais.
Les trains Maglev
Le coût estimé de la construction d'une nouvelle ligne Maglev se situerait entre 250 et 300 millions de yuans (de 32 à 38 millions d’euros) par kilomètre, mais pourrait baisser si les lignes Maglev étaient utilisées en masse, souligne pour sa part le South China Morning Post.
Les trains à sustentation magnétique, ou Maglev, utilisent la force répulsive entre deux aimants, ce qui leur permet de ne jamais toucher les rails en «volant» au-dessus. Cette innovation technologique permet de faire disparaître les frottements sur les rails et ainsi d’éviter des pertes d'énergie.