Pfizer s'engage à garantir les livraisons de toutes les doses promises au 1er trimestre

Après son annonce relative à la réduction provisoire des livraisons de son vaccin en Europe, Pfizer s'est engagée auprès de la présidente de la Commission européenne à fournir toutes les doses prévues pour le 1er trimestre de l'année en cours. Plus tôt, six pays européens s’étaient plaints à l'institution à ce sujet.
Sputnik

Après que Pfizer a fait état du ralentissement de la production de son vaccin anti-Covid, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a pris contact avec le directeur général de l’entreprise qui a certifié que les doses attendues pour le premier trimestre seraient fournies dans les délais.

«Il m’a assuré que toutes les doses garanties pour le 1er trimestre seront bien livrées au 1er trimestre», a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse ce vendredi 15 janvier dans la capitale du Portugal qui vient de prendre la présidence du Conseil de l’UE.

Mise en jeu de «la crédibilité de vaccination»

Dans le sillage de l'annonce de Pfizer, les ministres de la Santé de six pays européens -à savoir l’Estonie, la Finlande, la Lettonie, la Lituanie, le Danemark et la Suède- ont adressé à Stella Kyriakides, commissaire européen à la Santé et à la Politique des consommateurs, une lettre où ils qualifient les retards de livraison d' «inacceptables», rapporte Politico ce vendredi.

«Non seulement [le retard, ndlr] a un impact sur les calendriers de vaccination prévus, mais il diminue également la crédibilité du processus de vaccination», dénonce la missive, citée par le média.

Réduction des livraisons de Pfizer

À en croire le site de l’Institut norvégien de la santé publique (FHI), à partir de la semaine prochaine, les livraisons du vaccin anti-Covid de Pfizer dans les pays européens seront temporairement réduites. Ce changement est lié à une réorganisation interne afin d’augmenter les capacités de production, qui, une fois cette activité terminée, pourra atteindre les 2 milliards de doses par an au lieu des 1,3 milliard aujourd’hui.

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