Muni d’une hache, il s’attaque aux portes du parlement néo-zélandais

La police néo-zélandaise a annoncé avoir arrêté un jeune homme qui a brisé les portes du parlement, à Wellington, à la hache sans pour autant essayer de pénétrer dans le bâtiment.
Sputnik

Un individu de 31 ans muni d’une hache a été arrêté dans la capitale néo-zélandaise après qu’il a endommagé les portes d’entrée du parlement ce mercredi 13 janvier, a déclaré la police.

«L’homme a causé des dégâts aux panneaux de verre, mais n’a pas essayé de pénétrer dans le bâtiment», a indiqué la police dans un communiqué.

​La police a été alertée à 5h25, heure locale. L’homme a été arrêté environ dix minutes plus tard. La raison de l’attaque n’a pas encore été éclaircie aussi la police poursuit son enquête.

Une audience de tribunal dans une pièce sécurisée

L’assaillant a comparu devant le tribunal de Wellington ce mercredi 13 janvier pour une audience de mise en liberté sous caution. Selon le portail d’actualité néo-zélandais Stuff, celle-ci s’est déroulée dans une pièce sécurisée en raison de l’état mental du prévenu.

L’homme a été accusé de dégradations volontaires, de détention d’arme et de rébellion lors de son interpellation. Il a en outre été accusé de dégradations volontaires lors d’un autre incident au cours duquel il avait cassé un panneau de verre dans une station-service de Rotorua en décembre.

Le mis en cause a été placé en détention provisoire jusqu’à ce qu’une évaluation psychiatrique soit effectuée. Ensuite il devrait être placé en détention sous caution dans une unité psychiatrique, selon Stuff.

Les parlementaires étaient en vacances pendant l’attaque

Il y avait peu de monde dans l’édifice, surnommé Beehive (la Ruche), en cette période de vacances d’été en Nouvelle-Zélande. Un porte-parole du parlement a déclaré que l’entrée avait été fermée pour permettre des travaux de réparation.

Les atteintes à la sécurité au parlement sont rares, a assuré Rafael Gonzalez-Montero, directeur général du service parlementaire.

«L’incident de ce matin est déplorable, mais il a été bien géré par la sécurité du service parlementaire. Le service parlementaire étudie l’incident pour décider s’il faut apporter des changements aux mesures de sécurité dans la Cité parlementaire», a noté M.Gonzalez-Montero, directeur général du service parlementaire, cité par la chaîne de télévision TVNZ.

Deuxième attaque en lien avec le parlement en deux ans

Les attaques contre le parlement et les législateurs sont plutôt rares en Nouvelle-Zélande, pays de cinq millions d’habitants. La plupart des ministres se déplacent sans protection particulière.

Le 14 mars 2019, James Shaw, leader des Verts et ministre du Changement climatique, avait été légèrement blessé à Wellington alors qu’il passait devant le Jardin botanique pour se rendre au parlement. Le politicien avait reçu un coup de poing au visage de la part d’un homme qui l’avait appelé par son nom. C’était la première violence physique visant un homme politique en Nouvelle-Zélande depuis 10 ans. Selon The Guardian, cette «attaque sans précédent a choqué les députés et la population».

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