Twitter a commenté les informations selon lesquelles l’accès aux réseaux sociaux et aux services de messagerie avait été suspendu en Ouganda.
«Nous condamnons fermement les coupures d’Internet – elles sont extrêmement nocives, violent les droits humains fondamentaux et les principes de l’#OpenInternet [l’Internet ouvert, NDLR]», a tweeté la plateforme.
Twitter a cependant informé que plus tôt cette semaine «en étroite coordination avec nos pairs», un certain nombre de comptes «ciblant les élections en Ouganda» avaient été suspendus.
«L’accès à l’information et la liberté d’expression, y compris la conversation publique sur Twitter, ne sont jamais plus importants que pendant les processus démocratiques, en particulier les élections», a avancé le réseau social.
Selon les médias locaux, quelques jours avant la présidentielle, Facebook a bloqué plus de 50 comptes liés au parti au pouvoir Mouvement de résistance nationale.
Élections en Ouganda
En Ouganda, les élections présidentielles et législatives auront lieu le 14 janvier. Le Président sortant Yoweri Museveni, 76 ans, au pouvoir depuis 1986, brigue son sixième mandat. Il affronte l’opposant Bobi Wine, 38 ans, plusieurs fois interpellé pour des raisons différentes, puis relâché.
Plus tôt, le 8 janvier deux jours après l’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump, Twitter a suspendu le compte de ce dernier de façon permanente, alléguant le risque «de nouvelles incitations à la violence» pour justifier sa décision.