L'ancien chef de la diplomatie américaine Henry Kissinger a mis en garde la nouvelle administration contre le retour des États-Unis dans l'accord sur le nucléaire iranien qui «pourrait déclencher une course aux armements au Moyen-Orient», rapporte le Jerusalem Post.
«Je ne crois pas que l'esprit [de l'accord avec l'Iran, ndlr], avec une limite de temps et tant de clauses dérogatoires, puisse conduire à autre chose qu'à la prolifération des armes nucléaires au Moyen-Orient», a déclaré le diplomate.
Kissinger a pourtant souligné l’importance de dialoguer avec l'Iran mais il met en doute la capacité des dirigeants du pays à «renoncer à l'impérialisme islamique».
Accord mort-né?
En 2018, les États-Unis se sont unilatéralement retirés de l'accord sur le nucléaire iranien, cherchant à réduire les exportations de pétrole iranien à zéro et à rétablir les sanctions contre le pays.
Lors de la campagne présidentielle de 2020, Joe Biden a confirmé son intention de rejoindre l’accord nucléaire iranien.
«La meilleure manière d’atteindre une certaine stabilité dans la région» est de s’occuper «du programme nucléaire» de Téhéran, a-t-il estimé dans un entretien au New York Times.