À quelques jours du départ probable de Donald Trump, hostile à Téhéran, au profit de Joe Biden, favorable quant à lui à un rapprochement, la moindre étincelle pourrait déclencher un conflit entre les États-Unis et l’Iran. Et les événements dangereux s’enchaînent.
En prévision des commémorations du premier anniversaire de la mort de l’emblématique général Soleimani, Trump a menacé Téhéran si un incident se produisait contre les intérêts américains. Dans la foulée, Washington a envoyé des bombardiers B-52 au Moyen-Orient et le porte-avions USS Nimitz. D’où un regain de tension. De son côté, la République islamique a rappelé qu’elle vengerait ses martyrs. Téhéran a annoncé ce 2 janvier l’enrichissement de son uranium, provoquant l’ire de ses ennemis américano-israéliens. Le régime des mollahs s’est même saisi ce 5 janvier d’un pétrolier battant pavillon sud-coréen. Un acte provocateur dont pourraient arguer Israël et les États-Unis pour entrer en guerre ?
Thierry Coville, spécialiste de l’Iran, apporte son analyse à ce nouveau focus de Lignes Rouges.