La question du «Grand remplacement» hystérise le débat politique: les uns y voient une théorie conspirationniste alimentée par l’extrême droite, quand d’autres estiment que ce syntagme, élaboré par l’écrivain controversé Renaud Camus, correspondrait à un renversement démographique bien réel et incontestable. Mais qu’en est-il réellement des chiffres et des statistiques venant appuyer cette supposée substitution d’une population par une autre?
Répondre à cette question est le défi que s’est lancé l’essayiste Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation identitaire Polémia. Dans son livre L’invasion de l’Europe (Éd. Via Romana), l’ancien eurodéputé du Front national tente de vérifier par les chiffres la réalité de ce qu’il fustige comme une «menace certaine pour l’identité des peuples européens».