Concernant la première contamination, celle d'une professionnelle de santé, l'ARS Bretagne «a été destinataire des résultats du séquençage transmis hier soir par le centre national de recherche de l'Institut Pasteur (...) Ces résultats indiquent formellement que cette souche ne correspond pas au variant britannique VOC 202012/1», précise l'institution.
Neuf personnes au total présentent une forme variante du virus, détectée à l'unité de soins longue durée du Pôle gériatrique rennais de Chantepie (Ille-et-Vilaine).
«Concernant les sept résidents et l'autre professionnel qui présentaient également une forme variante du virus, les résultats du séquençage sont attendus d'ici le début de la semaine prochaine», précise l'ARS.
«L'ensemble des résidents positifs porteurs d'une forme variante a été transféré dans un secteur dédié (zone réservée COVID). Les professionnels sont isolés à leur domicile. Un dépistage massif sera à nouveau renouvelé pour les professionnels et résidents dans six jours», ajoute l'Agence.
«Un virus, ça mute»
Jeudi, le ministère de la Santé avait annoncé la détection de deux «clusters à risque» du variant britannique du coronavirus, plus transmissible, en Bretagne et à Bagneux, en Ile-de-France.
«Un virus, ça mute. C'est normal que ça se modifie au fur et à mesure de sa diffusion. Celui-là se modifie mais moins que celui de la grippe par exemple: il est relativement stable génétiquement. Un virus n'a pas besoin de muter pour être super dangereux et celui-là est déjà super dangereux», a-t-il ajouté.