Restaurants, cafés, bars, salles de sport… Tous ces établissements, fermés depuis la fin octobre, ne pourraient ouvrir leurs portes qu’«a minima à la mi-février», a annoncé le 7 janvier Jean Castex. Dans ces conditions, certains restaurateurs en colère, dont Stéphane Turillon, installé dans le Doubs, interrogé ce 8 janvier par CNews, sont prêts à rouvrir malgré le caractère illégal de cet acte.
«Ce qui est illégal, c'est de privatiser 240.000 restaurateurs. Aujourd’hui ce qui est illégal c’est de ne pas me laisser travailler», a-t-il déclaré sur le plateau, commentant sa décision de reprendre le travail, bien que les autorités françaises l’interdisent toujours afin d’arrêter la circulation du coronavirus.
«Ce qui est illégal c’est d'empêcher 1 million de personnes qui représentent 10% du PIB de ne pas travailler», a-t-il ajouté, tirant à boulets rouges sur les «énarques du gouvernement».
Pas d’assouplissement en vue
Constatant que le coronavirus continuait à progresser dans l’Hexagone et que le pays restait «fragile», le chef du gouvernement a annoncé lors de sa conférence de presse du 7 janvier qu’«aucun assouplissement» concernant tous les équipements et les établissements aujourd’hui fermés n’était, pour le moment, envisageable.
Ainsi, les musées, les cinémas, les théâtres, les salles de spectacle, les équipements sportifs ou de loisir resteront fermés au moins jusqu’à la fin du mois. La perspective d’une réouverture des restaurants, bars et salles de sport, est désormais reportée à la mi-février «a minima».