Sur le plateau de Cnews, Éric Zemmour a dressé un parallèle entre la lutte contre le Covid-19 et une Coupe du monde de football.
Le polémiste a souligné que chaque pays avait tendance à comparer ses efforts contre la pandémie à ceux de ses voisins. Un phénomène amplifié par la caisse de résonance des médias. Il s’est ému de la piètre image renvoyée par la France en la matière.
«Cette épidémie, c'est vraiment une Coupe du monde de foot, on se compare les uns aux autres en permanence […] Au début, on glorifiait les pays asiatiques, la Corée du Sud, et puis l’Allemagne. Pour les vaccins c’est Israël et les États-Unis qui ont été mis en vedette […] Et heureusement qu’on est meilleur en foot, parce que la France, elle, s’est ridiculisée depuis un an», a-t-il déclaré sur CNews.
L’éditorialiste s’est en particulier indigné de la lenteur des vaccinations et des retards pris par les laboratoires Sanofi dans l’élaboration d’un sérum français.
Véran, incarnation de l’arrogance
Éric Zemmour a par ailleurs souligné la responsabilité d’Olivier Véran dans les ratés liés aux vaccins. Le polémiste reproche au ministre de la Santé d’avoir menti aux Français sur le rythme volontairement ralenti des vaccinations, comme sur l’inutilité des masques. Des erreurs de communication que le journaliste met sur le compte d’une forme d’«arrogance bureaucratique» sévissant au sommet de l’État.
«Il a commencé par nous dire que c’était une lenteur “voulue”. Comme il nous avait dit que les masques étaient inutiles avant de les rendre obligatoires. Véran est vraiment l’incarnation de l’arrogance gouvernementale et bureaucratique […] À chaque fois, c’est le même argumentaire: circulez, il n’y a rien à voir, et trois jours après il revient tout penaud en disant: “On va faire mieux”», a ainsi déclaré Éric Zemmour sur CNews.
Depuis le début des vaccinations, de nombreuses voix se sont élevées pour condamner la lenteur des opérations, à gauche comme à droite. Emmanuel Macron lui-même s’en serait plaint auprès de certains collaborateurs, selon le JDD.