En privé, Emmanuel Macron s’est montré sévère face aux «lenteurs injustifiées» de la vaccination, dénonçant un «rythme de promenade en famille».
«Ce n'est à la hauteur ni du moment, ni des Français», affirme-t-il.
«Moi je fais la guerre le matin, le midi, le soir et la nuit. Et j'attends de tous le même engagement. Or là, ça ne va pas […]. Ça doit changer vite et fort et ça va changer vite et fort», a martelé le Président de la République lors d'échanges téléphoniques avec des interlocuteurs de tous horizons cités par Le Journal du Dimanche.
«La France peut et doit gagner cette guerre»
Qualifiant à nouveau l’épidémie de guerre, il ne doute pas que la France puisse et doive la «gagner».
Et «elle la gagnera», assure le Président.
Dans un entretien accordé au Parisien, Gabriel Attal a fait savoir que ses souhaits commençaient déjà à être exécutés.
«L’accélération demandée par le Président est déjà engagée», a-t-il annoncé.
«Dès ce week-end, nous commençons à vacciner des soignants de plus de 50 ans, ce qui était prévu initialement pour février».