Le bilan de l'attaque djihadiste au Niger s'alourdit à 100 morts

Les attaques contre deux villages au Niger, près de la frontière malienne, ont fait 100 morts et plus de 20 blessés, a déclaré le maire de la commune.
Sputnik

Cent personnes ont été tuées samedi 2 janvier dans les attaques de deux villages de l'ouest du Niger, Tchoma Bangou et Zaroumadareye, a indiqué dimanche à l'AFP le maire de la commune, ce qui pourrait être le pire massacre de civils dans ce pays visé par des groupes djihadistes.

«Nous venons juste de rentrer des lieux des attaques. À Tchoma Bangou il y a eu jusqu'à 70 morts et à Zaroumadareye 30 morts», a déclaré Almou Hassane, le maire de Tondikiwindi, commune qui administre les deux villages ciblés «par des terroristes venus à bord d'une centaine de motos».

«Il y a eu également 25 blessés dont certains ont été évacués à Niamey et à Ouallam pour des soins», a-t-il ajouté.

Pour attaquer les deux villages distants de sept kilomètres, les assaillants «se sont divisés en deux colonnes: pendant que l'une attaquait Zaroumadareye, les autres ont attaqué Tchoma Bangou», a précisé le maire.

Les deux villages sont situés à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey, dans la région de Tillabéri, frontalière du Mali et du Burkina Faso. Cette région est régulièrement visée depuis des années par des attaques de groupes djihadistes.

Cette double attaque, annoncée samedi mais sans bilan précis par des élus locaux, a été perpétrée le jour même de la proclamation des résultats de la présidentielle, donnant largement en tête (39,33%) le candidat du parti au pouvoir Mohamed Bazoum, ancien ministre de l'Intérieur qui a promis de renforcer la lutte contre les groupes djihadistes.

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