La première sortie de la Miss France 2021 Amandine Petit samedi 2 décembre au centre commercial B’EST de Farébersviller, en Moselle, où elle a effectué sa première séance de dédicaces, a attiré les masses, engendrant une polémique sur les réseaux sociaux.
La gagnante du concours de beauté a rencontré une «foule imposante», pour l’essentiel masquée, mais la distanciation physique n’était pas respectée. En pleine reprise de l’épidémie dans le Grand Est, l’événement a été dénoncé de toute part.
Les élus locaux se sont indignés de la tenue d'un tel événement.
«Est-ce que c'est du bon sens, après neuf mois de restrictions, de sevrage de culture, de restaurants, d'animations, de proposer un 2 janvier, alors qu'on vient de resserrer un tour de vis avec un couvre-feu à 18 heures, d'organiser la venue de Miss France dans un centre commercial?», s’interroge auprès de BFM TV le député LREM de Moselle Christophe Arend.
Hélène Zannier, parlementaire LREM, a également exprimé son indignation sur son compte Facebook:
«Alors que nous faisons toujours de plus en plus d’efforts pour endiguer cette épidémie, s’est tenu un rassemblement sans distanciation suffisante dans un centre commercial d’une circonscription voisine. Il y a un temps pour tout […]. Les organisateurs devront prendre leurs responsabilités. Je ne doute pas que la préfecture sera saisie», insiste-t-elle.
Sur Twitter, le maire de Forbach, Alexandre Cassaro, a également réagi. Il s’est dit «très étonné» qu’un tel événement soit organisé «malgré le regain de l’épidémie».
Des internautes, ainsi que des médias locaux partagent cette colère.
Une aide-soignante citée par Lorraine Actu a également partagé son indignation sur son compte Facebook:
«On est encore en plein boom de Covid, on a un nouveau couvre-feu, mais là les distanciations elles sont où?»
Le directeur s’explique
Du côté du centre commercial, son directeur Barthélémy Jeanroch, interrogé par Lorraine Actu, a assuré qu’il «ne s’attendait pas à autant de monde» pour cet événement. Il a pourtant avoué que «la distance entre les gens n’était pas respectée».
«Il y avait environ 500 personnes pour cette opération. Les photos plaident contre nous, on a tout de suite l’impression qu’on est 1.000», lance-t-il à Lorraine Actu.