Parti prendre sa garde «l’esprit tranquille», un sapeur-pompier du nom de François Pennacchioli a retrouvé sa maison à Santeny, petit village dans le Val-de-Marne, saccagée.
Selon Le Parisien, cet homme qui loue régulièrement son pavillon pour de courtes durées a confié ses clés pour trois jours à six personnes qui avaient «l’air poli et bien sous tous rapports».
Soixante fêtards
Mais alors que François Pennacchioli était au travail, sans rien soupçonner, les forces de l’ordre se sont rendues dans son pavillon. Une «fête clandestine géante» était en train d’y avoir lieu avec «soixante participants», et ce malgré les restrictions liées à l’épidémie de coronavirus.
Lorsque la police a débarqué, les invités ont essayé de quitter la maison. «Ils ont carrément sauté par la fenêtre», a raconté Vincent Bedu, le maire de Santeny, cité par Le Parisien. Une dizaine de personnes ont finalement réussi à s’échapper, mais pas les «cinquante autres» ni l’organisateur, un jeune de 20 ans originaire de Géorgie résidant à Charenton-le-Pont.
Il a été arrêté pour «mise en danger de la vie d’autrui». Un autre individu âgé de 20 ans a lui aussi été interpellé pour «détention de stupéfiants».
«Saccagé, détruit, dégueulasse»
Le sapeur-pompier a été contacté. «“Il y a un problème chez vous”, me dit-on. Quand je suis arrivé chez moi, j’ai retrouvé mon pavillon saccagé, détruit, dégueulasse. J’avais loué ma maison pour six, ils étaient plusieurs dizaines», se souvient-il.
François Pennacchioli loue régulièrement ce pavillon pour de courtes durées. Il est situé sur le même terrain que sa propre habitation.
«Comme je suis juste à côté, au bout du terrain, je peux surveiller», explique-t-il, ajoutant que les locataires en question étaient «tous très gentils, polis».
«J’ai signé avec eux un contrat en bonne et due forme. Jamais je n’aurais imaginé ce qu’il s’est passé.»
Chèque de caution de 1.000 euros
D’après le pompier, un lit, un lavabo et un WC ont été cassés, des cadavres de bouteilles, des gobelets et des détritus parsèment les pièces, des préservatifs ont jonché le sol d’une chambre, un mégot de cigarette a troué un matelas.
«Heureusement, j’avais pris un chèque de caution de 1.000 euros. Les jeunes m’ont dit qu’ils étaient prêts à rembourser tous les dégâts», ajoute M.Pennacchioli. Ils se trouvaient en effet le 28 décembre sur place pour réparer et nettoyer.