Mardi 29 décembre, lors d’une conférence de presse diffusée par la télévision nationale, le ministre iranien de la Santé, Saeed Namaki, a annoncé que son pays avait réalisé «des percées significatives» dans la production de son propre vaccin contre le Covid-19. Le ministre, qui a assisté au début de la phase III des essais cliniques sur un groupe de volontaires, a souligné que l’Iran allait proposer son vaccin au monde entier.
«Il y a un siècle, l’Iran a été le premier pays d’Asie à produire un vaccin, cumulant ainsi 100 ans d’expérience dans ce domaine», a affirmé le ministre. Il a souligné que son pays «essayait d’introduire de nouveaux vaccins dans le monde avec l'aide de consultations fructueuses et d'autres entreprises [internationales, NDLR]».
L’Iran va également importer le vaccin
Vendredi 25 décembre, le gouvernement iranien avait annoncé sa décision de réserver une enveloppe de 200 millions d’euros, dans le but de se procurer à l’étranger près de 17 millions de doses d’un vaccin anti-Covid-19.
Cette annonce est intervenue au lendemain de la confirmation, par le gouverneur de la banque centrale iranienne, de la levée de tous les obstacles imposés par les sanctions américaines aux transferts de fonds vers l’étranger pour l’achat d’un vaccin.
En effet, le 10 décembre, Saeed Namaki avait déclaré à la presse que les États-Unis avaient même inclus dans les sanctions imposées à l’Iran les appareils médicaux, médicaments et vaccins, dont celui contre le Covid-19, a rapporté l’agence Fars Arabic.