Une cagnotte lancée en soutien aux familles des gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme

Une tragédie qui a laissé quatre enfants orphelins de leurs pères. Peu après le meurtre de trois gendarmes par un forcené dans le Puy-de-Dôme, une cagnotte en soutien aux familles des fonctionnaires a été lancée par une fondation.
Sputnik

La Maison de la Gendarmerie a ouvert une cagnotte destinée à soutenir les familles des trois gendarmes qui ont perdu la vie le 23 décembre sous les tirs d’un forcené près de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme.

La cagnotte, qui prévoit également d’aider le quatrième fonctionnaire blessé, a été annoncée juste après la minute de silence observée le 24 décembre en hommage aux militaires tués à Ambert, relate franceinfo.

La fondation Maison de la Gendarmerie, qui existe depuis 1944, vient en aide aux «personnels militaires et civils ainsi [qu’à] leurs familles».

Quatre orphelins

Répondant à un appel pour violences conjugales dans la nuit du 22 au 23 décembre dans le Puy-de-Dôme, trois gendarmes ont été tués par un forcené qui a blessé un quatrième militaire.

Les trois gendarmes appartenaient tous à la brigade d’Ambert, bien que dans des unités différentes. L’un d’eux, le brigadier Arno Mavel, 20 ans, était célibataire et sans enfant. Il s’est orienté vers une carrière de militaire en passant récemment le concours d'entrée à l'école de sous-officiers de gendarmerie.

Les deux autres gendarmes étaient le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans, et l’adjudant Rémi Dupuis, 37 ans. 

Cyrille Morel était père de deux enfants de 15 et 11 ans. Son collègue, Rémi Dupuis, pacsé, était également père de deux enfants.
Quant à l'adjudant Boillon, il a miraculeusement survécu. Il confie que la balle a touché un «petit espace du gilet pare-balle qu'il portait, ce qui l’a empêché de mourir».

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