«La lutte contre le terrorisme, ça se fait dans la discrétion», estime Georges Fenech

«Il ne faut pas trop donner d’idées» en luttant contre le terrorisme en France ni «trop en parler», lance ce 25 décembre sur CNews le consultant Georges Fenech. La crainte est «le but recherché par les terroristes».
Sputnik

L’année 2020 et la France sont marquées par une série d’attentats terroristes, dont le dernier a eu lieu à Nice fin octobre. Et pour le consultant de CNews Georges Fenech, il ne faut pas trop exposer la lutte contre le terrorisme.

«La lutte contre le terrorisme ça se fait dans la discrétion. Il ne faut pas trop en parler», estime l’ancien magistrat ce 25 décembre sur le plateau de la chaîne d’information en continu.

D’après M.Fenech, «moins on en parle, mieux c’est». Les lieux de culte doivent être protégés et «il ne faut pas trop donner d’idées», poursuit-il.

«Il faut être mobilisé. On a des services pour cela, mais ne pas trop trop montrer la crainte parce que c’est le but recherché par les terroristes.»

​Vigilance renforcée face à la vague d’attentats

Le 16 octobre, Samuel Paty, enseignant de 47 ans, a été décapité à Conflans-Sainte-Honorine par Abdoullakh Anzorov, réfugié d’origine tchétchène de 18 ans, pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de deux cours sur la liberté d’expression.

Le 29 octobre, une autre attaque terroriste a eu lieu à Notre-Dame de Nice. Trois personnes ont été tuées, dont une au moins par égorgement. Plusieurs personnes ont été blessées. L'auteur présumé, tunisien, a été interpellé.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de «renforcer significativement» le dispositif de sécurité la veille et le jour de Noël face au risque élevé d’attentat, ainsi que pour «rassurer les chrétiens».

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