À l’instar des Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc, Benyamin Netanyahou a indiqué dans un message vidéo publié sur Twitter à l’occasion de la fête de Noël que d’autres pays arabes cherchent à normaliser leurs relations avec Israël.
«Durand 26 ans [après les accords de paix d’Oslo II en septembre 1995, ndlr], il n'y a pas eu de nouveaux traités de paix», écrit le Premier ministre israélien. «En moins de quatre mois, nous sommes arrivés à conclure quatre nouveaux accords, alors que de plus en plus de pays arabes cherchent à se réconcilier avec nous», ajoute-t-il, soulignant que «cela fera du Moyen-Orient un endroit meilleur».
Quels pays pourraient prendre prochainement le train de la normalisation?
Lundi 21 décembre, le New York Times rapportait, citant des responsables américains qui se sont exprimés sous anonymat, que «la Tunisie et le Sultanat d’Oman seraient les prochains à rejoindre ces traités» de paix avec l’État hébreu.
En réponse à ses allégations, le ministère tunisien des Affaires étrangères a catégoriquement écarté dans un communiqué publié sur Facebook toute possibilité de normalisation des relations avec Israël, «contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias internationaux».
Ainsi, la note précise que «si la Tunisie respecte les choix souverains des différents pays», elle affirme néanmoins que «sa position de principe reste inébranlable et ne sera jamais affectée par les changements sur la scène internationale».
Outre la Tunisie, l’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Irak, le Liban, la Libye, la Somalie, la Syrie et le Yémen ont tous signifié leur refus catégorique de normaliser leurs relations avec Israël, réaffirmant leur attachement à l’initiative de la Ligue des États arabes de 2002 à Beyrouth.
Cette dernière impose comme condition préalable à tout rétablissement des relations avec Tel-Aviv la création d’un État palestinien indépendant et viable aux frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale naturelle du pays.