Arrivé ce mercredi 23 décembre à la gendarmerie d'Ambert, dans le Puy-de-Dôme, pour rendre hommage aux trois gendarmes tués par balles cette nuit dans le village voisin de Saint-Just, Gérald Darmanin a considéré le drame comme «l’un des événements les plus tragiques de l’histoire de la gendarmerie».
«Ils sont morts cette nuit dans des circonstances particulièrement ignobles. J'ai, évidemment, une pensée particulière pour les quatre orphelins, pour les veuves, pour toute la Gendarmerie nationale, pour toutes les forces de l’ordre, qui connaissent par ce drame l’un des événements les plus tragiques de son histoire», a-t-il déclaré en saluant leur «intervention courageuse et héroïque».
Les condoléances
Auparavant, le ministre de l'Intérieur avait présenté ses condoléances sur Twitter en promettant de se rendre sur place.
«Cette nuit, la Gendarmerie nationale a perdu trois des siens, trois de ses militaires animés par le service de la France. La Nation s’incline devant leur courage et leur engagement», a-t-il écrit dans un tweet.
Emmanuel Macron a commenté les faits en affirmant que «la Nation s'associ[ait] à la douleur des familles»:
«Pour nous protéger, nos forces agissent au péril de leur vie. Ce sont nos héros», a déclaré le Président de la République sur Twitter.
Venus secourir une femme victime de violences conjugales
Dans la nuit du 22 au 23 décembre, les gendarmes ont été alertés pour des faits de violences conjugales dans le Puy-de-Dôme. La femme menacée s'était réfugiée dans une maison. Le forcené a tiré sur les gendarmes, en tuant un et en blessant un autre.
Après avoir mis le feu à la maison, il a tué deux autres militaires avec des tirs. Le parquet de Clermont-Ferrand a précisé auprès de l'AFP que la femme avait été mise en sécurité.
L'auteur présumé du meurtre des trois gendarmes a été retrouvé mort, selon Gérald Darmanin. Les circonstances du décès du suspect n'ont pas été précisées, cependant, il s'agirait a priori d'un suicide, a indiqué l'AFP citant l'entourage du ministre de l'Intérieur.