L’ex-ministre de l’Éducation de Bouteflika serait entendue par un juge dans des affaires de corruption

Encore un ancien ministre de Bouteflika convoqué par la justice pour des faits liés à de la corruption. En effet, selon Echourouk Online, l’ex-ministre de l’Éducation Nouria Benghabrit a été entendue ce mercredi pour la première fois par un juge d’instruction spécialisé dans le crime financier d’un tribunal à Alger.
Sputnik

L’ex-ministre algérienne de l’Éducation Nouria Benghabrit a été convoquée et entendue ce mercredi 23 décembre par un juge d’instruction du pôle spécialisé dans le crime financier, près du tribunal de Sidi M’Hamed à Alger, rapporte le site d’information arabophone Echourouk Online.

«Selon nos sources, Nouria Benghabrit a été auditionnée dans des affaires de corruption dont les faits remontent à la période où elle occupait le poste de ministre de l’Éducation nationale (2014-2019)», écrit le média, soulignant qu’il s’agit «de sa première convocation […] à la barre pour des affaires liées à de la corruption».

Plusieurs ministres déjà en prison

En effet, mardi 8 décembre, Houda-Imane Feraoun, ex-ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication (2015-2020), et Djamila Tamazirt, ex-ministre de l’Industrie et des Mines (2019-2020), ont été placées sous mandat de dépôt par un juge d’instruction pour des affaires de corruption. Elles rejoignent ainsi Khalida Toumi, ex-ministre de la Culture (2002-2014), incarcérée en novembre 2019, également pour les mêmes raisons.

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Le parquet général près la Cour d’Alger a requis lundi 7 décembre de lourdes peines contre les deux anciens ministres de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbes et Saïd Barkat, selon l’Algérie Presse Service (APS). Ils sont jugés pour «dilapidation et détournement de deniers publics […], conclusion de marchés en violation de la législation [et] abus de fonction».

Ainsi, le premier risque 10 ans de prison ferme et un million de dinars (6.700 euros) d’amende. Le second pourrait quant à lui écoper d’une peine de huit ans de prison ferme assortie également d’une amende du même montant.

Le 25 mars 2020, les deux derniers Premiers ministres d’Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été condamnés par la Cour d’appel d’Alger à 15 et 12 ans de prison ferme pour corruption.

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