Le collège de Samuel Paty reçoit un message «menaçant» et porte plainte

Une plainte a été déposée par l’établissement où enseignait Samuel Paty, après réception d'un message vocal «menaçant». Il s’agissait d’une accusation de laxisme en ce qui concerne la défense du professeur décapité après avoir montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves, dans le cadre de cours sur la liberté d'expression.
Sputnik

Après que la principale du collège du Bois d'Aulne à Conflans-Saint-Honorine, où enseignait Samuel Paty, a reçu un message vocal «menaçant» qui accusait le personnel de laxisme dans la défense du professeur décapité, l’établissement a porté plainte.

Cette plainte a été déposée «pour outrage et menace de crime ou de délit contre personne chargée de mission de service public», a indiqué le parquet de Versailles.

Selon le rectorat, la chef d'établissement a porté plainte le 10 décembre «suite à un message menaçant sur la boîte vocale du collège».

Une source proche de l'enquête en cours a, de son côté, précisé que le contenu était constitué d'«un mélange d'insultes et de menaces» visant le collège et l'accusant, en substance, de laxisme dans la défense de M.Paty.

Meurtre de Samuel Paty

Samuel Paty, 47 ans, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne, avait été décapité le 16 octobre par Abdoullakh Anzorov, un réfugié tchétchène de 18 ans, pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de deux cours sur la liberté d’expression, début octobre. L’assaillant avait été abattu par la police.

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