Les responsables de la Maison-Blanche étaient prêts à publier vendredi après-midi une déclaration accusant la Russie d'être «l'acteur principal» d’un piratage, mais ont reçu à la dernière minute l’injonction de ne pas la divulguer, rapporte Associated Press.
AP indique que la décision de ne pas publier la déclaration n'a pas été expliquée.
Samedi 19 décembre, l'agence Bloomberg a annoncé qu'au moins 200 organisations, y compris des agences gouvernementales et des entreprises du monde entier, ont été piratées dans le cadre d'une cyberattaque russe présumée qui a implanté un code malveillant dans un logiciel largement utilisé.
Réaction du Kremlin et de Trump
Le même jour, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait déclaré que la Russie n'avait rien à voir avec ces attaques de hackers contre des établissements américains. Il avait appelé à ne pas accuser gratuitement la Russie.
Donald Trump a signalé via Twitter que le piratage informatique était bien plus important dans les «médias fake news» qu'en réalité. Mais il a admis que la Chine pourrait être derrière cette attaque.
«La Russie, la Russie, la Russie est la chanson prioritaire quand quelque chose se passe parce que les médias libéraux sont, pour des raisons principalement financières, pétrifiés à l'idée de discuter de la possibilité que ce soit la Chine (ce qui est possible!)», a-t-il tweeté.