L’Otan vérifie ses systèmes après la cyberattaque visant les États-Unis

L’Alliance atlantique a annoncé vérifier ses systèmes informatiques après la cyberattaque survenue contre des agences gouvernementales américaines imputée par Washington à la Russie.
Sputnik

L’Otan a fait savoir qu’elle était en train de vérifier ses systèmes informatiques après la cyberattaque d’envergure qui a visé plusieurs ministères et agences fédérales aux États-Unis.

«Pour le moment, nous n’avons découvert aucune preuve que la sécurité des réseaux de l’Otan ait été compromise», indique à l’AFP un responsable de l’Otan.

Selon lui, les experts de l’Alliance continuent à évaluer la situation «pour identifier et réduire tout risque».

Jeudi 17 décembre, Microsoft a indiqué avoir informé plus de 40 clients touchés par le logiciel utilisé par les pirates, dont la plupart se trouvent aux États-Unis. Parmi les autres pays touchés par l’attaque figurent des membres de l’Otan tels que la Belgique, le Canada ou le Royaume-Uni.

Accusée, la Russie dément toute implication

Suite à l’attaque, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a estimé que la Russie avait probablement organisé cette opération.

«Je crois que nous pouvons maintenant dire assez clairement que ce sont les Russes qui se sont engagés dans cette activité», a-t-il fait valoir lors de l’émission du commentateur politique Mark Levin, The Mark Levin Show.

Moscou a pour sa part fermement démenti toute implication dans l’affaire. L’ambassade russe à Washington a assuré que la Russie «ne mène pas d'opérations offensives dans le cyberespace».

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