Couscousgate en Algérie? Une ministre se justifie après ses propos sur les femmes et le couscous

Alors que le couscous a fait son entrée au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, les propos d’une ministre algérienne sur les femmes et le plat emblématique du Maghreb ont fait polémique.
Sputnik

La ministre de la Culture algérienne a tenu des propos jugés offensants pour les femmes, lors d’un discours célébrant l’entrée du couscous au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.

«La femme qui ne sait pas rouler le couscous est une menace pour sa famille», a ainsi déclaré Malika Bendouda devant un parterre de journalistes.

Une petite phrase qui a créé la controverse sur les réseaux, plusieurs personnalités de la sphère politique ou culturelle faisant part de leur indignation. Sur Facebook, le producteur Yacine Bouaziz a ainsi déclaré que «la mauvaise gestion» du secteur culturel était plus dommageable à l’Algérie que les femmes ne sachant pas préparer le couscous.

Sur Twitter, le journaliste Farid Alilat a pour sa part invité Malika Bendouda à «rouler sa langue 7 fois dans sa bouche», plutôt que de rouler la semoule.

La ministre se justifie

Face à la polémique, la ministre a tenu à défendre sa position sur Twitter. Selon elle, son propos a été «sorti de son contexte et utilisé hors de sa perspective intellectuelle et historique». Malika Bendouda a accompagné son message d’une vidéo intégrale de sa conférence de presse. Elle y  admet elle-même ne pas être une spécialiste de la préparation du couscous.

Le plat emblématique du Maghreb a fait son entrée au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, suite à une candidature appuyée par l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie.

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