Printemps arabe: comment tout a commencé

Sputnik

En Tunisie, en Libye, en Égypte et au Yémen, des révolutions ont renversé les gouvernements. En Irak et en Syrie, des guerres civiles ont éclaté. Dans d’autres pays, des contestations populaires ont conduit à des réformes et à des concessions de la part des gouvernements. Cette révolution s’est également étendue aux États non arabes de la région tels que le Burkina Faso et le Mali.

Retrouvez les événements dramatiques du Printemps arabe dans ce diaporama réalisé par Sputnik.

1 / 24
L’élément déclencheur du Printemps arabe fut l’auto-immolation de Mohammed Bouazizi, le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid en Tunisie, pour protester contre la corruption policière. Cette mort tragique a généré une série d’événements dramatiques, et parfois tragiques, dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
Sur la photo: Manifestants devant la préfecture de Sidi Bouzid, le 10 janvier 2011.
2 / 24
À partir de la Tunisie, la vague de troubles s’est étendue à l’Algérie, la Jordanie, l’Égypte et le Yémen, puis à d’autres pays.
Sur la photo: Des habitants de Benghazi, en Libye, brûlent des portraits de Mouammar Kadhafi, des affiches avec ses citations et son Livre vert, le 2 mars 2011.
3 / 24
Participante à une manifestation antigouvernementale à Sanaa, au Yémen, le 4 novembre 2011.
4 / 24
Le quartier d’Al-Khalidiyya à Homs, en Syrie, contrôlé par l’Armée libre syrienne, le 22 avril 2012.

5 / 24
En Égypte, le Printemps arabe s’est déroulé du 25 janvier au 11 février 2011. Les manifestations les plus importantes et les plus organisées ont souvent eu lieu le «jour de la colère», généralement lors des prières du vendredi.

6 / 24
Les événements les plus dramatiques du Printemps arabe se sont produits en Libye. Les manifestations ont débuté le 15 février 2011 et se sont transformées en une guerre civile qui s’est terminée le 23 octobre de la même année.

7 / 24
L’une des spécificités du Printemps arabe est l’extrême hétérogénéité des pays dans lesquels les contestations ont éclaté. La plupart d’entre eux subissaient un taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes. Dans le même temps, avant le Printemps arabe, la Tunisie était un État très prospère et développé et la Libye avait un niveau de vie élevé et une sphère sociale étendue (éducation universelle gratuite, soins médicaux, etc.).
Sur la photo: Des étudiants affrontent la police en Algérie, le 12 avril 2011.

8 / 24
Femme âgée lors des protestations sur la place Tahrir à Bagdad, en Irak, le 18 mars 2011.

9 / 24
En mai 2012, les révolutions ont conduit à l’éviction des chefs de quatre États: Tunisie, Égypte, Libye et Yémen.

10 / 24
Le Président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali s’est enfui en Arabie saoudite le 14 janvier 2011.
Sur la photo: Affiche déchirée représentant le Président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, le 16 janvier 2011.

11 / 24
En Égypte, le Président Hosni Moubarak a achevé ses 30 ans de présidence en démissionnant le 11 février 2011, après 18 jours de manifestations de masse.
Sur la photo: Un religieux musulman pleure devant un char sur la place Tahrir au Caire, en Égypte, le 2 février 2011.

12 / 24
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été renversé le 23 août 2011 et tué le 20 octobre 2011 dans sa ville natale de Syrte.
Sur la photo: Rebelle libyen tirant sur les forces gouvernementales à proximité de la ville de Marsa El Brega, dans l’est de la Libye, le 31 mars 2011.

13 / 24
Participante à une manifestation sur la place Tahrir au Caire, le 27 janvier 2012.

14 / 24
Le Président yéménite Ali Abdullah Saleh a démissionné le 27 février 2012, cédant le pouvoir à un nouveau Président, élu lors d’une élection présidentielle anticipée.
Sur la photo: Voiture en feu incendiée lors des émeutes à Sanaa, au Yémen, le 22 février 2011.

15 / 24
En Syrie, le Printemps arabe a engendré une guerre civile qui se poursuit encore aujourd’hui.
Sur la photo: Frappe contre les forces gouvernementales syriennes par des militants de la brigade Ahrar al-Sham, membre de la coalition du Front islamique, le 14 octobre 2014.

16 / 24
En Égypte, environ un millier de personnes sont mortes à la suite de manifestations de masse qui s’accompagnaient d’affrontements avec la police.
Sur la photo: Un manifestant se dispute avec un policier sur la place Tahrir au Caire, le 13 février 2011.

17 / 24
Voiture en feu incendiée par des manifestants dans la ville égyptienne d’Alexandrie, le 4 mars 2011.

18 / 24
Au Bahreïn, lors des émeutes de février 2011, une centaine de personnes ont été tuées.
Sur la photo: Des manifestants portent un homme blessé à Manama, au Bahreïn, le 18 février 2011.

19 / 24
Selon diverses estimations, le nombre de victimes de la guerre civile en Syrie varie entre 400.000 et 500.000 morts. Plus de 5 millions de personnes sont devenues des réfugiés.
Sur la photo: Vitre fissurée d’une voiture sur le lieu d’un attentat à Damas, le 23 décembre 2011.

20 / 24
À la suite d’élections démocratiques, des mouvements islamiques radicaux sont arrivés au pouvoir dans certains pays, par exemple en Tunisie. Les dommages économiques pour la région se chiffrent entre 225 et 600 milliards de dollars.
Sur la photo: Participants à un rassemblement antigouvernemental sur la place Tahrir à Bagdad, le 23 février 2011.

21 / 24
Manifestants antigouvernementaux sous l’effet de gaz lacrymogène dans le village d’Abu Waiba, au Bahreïn, le 17 décembre 2011.

22 / 24
Homme blessé lors d’un bombardement devant une boutique fermée à Alep, le 4 septembre 2012.

23 / 24
La Libye, où au moins 50.000 personnes sont mortes pendant le Printemps arabe et l’intervention étrangère qui a suivi, reste toujours divisée après l’assassinat de Kadhafi et la liquidation de la Jamahiriya. Le pays n’a pas de gouvernement unique, les troupes étrangères et les mercenaires essaiment le territoire.
Sur la photo: Famille dans la rue à Tripoli, le 22 mai 2011.


24 / 24
Manifestants dans un campement sur la place Tahrir au Caire, le 9 février 2011.

Discuter