La Nouvelle-Calédonie s’approche «tout doucement» du chaos, observe Bastien Vandendyck, analyste en relations internationales et spécialiste de la géopolitique du Pacifique.
L’annonce du rachat de l’usine de nickel du groupe Vale-NC le 9 décembre par Trafigura, négociant en matières premières, a déclenché les violences des indépendantistes. Ces derniers avaient présenté une offre locale, avec le consortium de la Sofinor, jugée «pas assez solide financièrement».
«C’est une situation qui est extrêmement préoccupante», juge le géopoliticien qui estime que «les deux camps en Nouvelle-Calédonie n’arrivent plus à se parler.»
Le site industriel a encore été la cible ce 14 décembre d’attaques, de dégradations, d’incendies alors que 20.000 loyalistes, partisans de la Nouvelle-Calédonie française, ont manifesté le 12 dans les rues de Nouméa «contre les blocages et la violence».
Lignes rouges –Jean-Baptiste Mendes reçoit Bastien Vandendyck, consultant chez Vae Solis Communications, analyste en relations internationales et spécialiste de la géopolitique du Pacifique.