L'Agence fédérale biomédicale russe (AFBR), conjointement avec l’université médicale de recherche nationale de Russie N.I.Pirogov, a développé une méthode de diagnostic permettant d’évaluer l'immunité cellulaire contre le coronavirus. Elle est unique dans son genre, a déclaré ce 15 décembre le service de presse de l’AFBR à Sputnik.
La technique détermine «le répertoire des récepteurs des cellules T spécifiques du SRAS-CoV-2, à la base du séquençage ciblé de la prochaine génération d'ADN humain», détaille l’AFBR.
L’examen de la présence d'anticorps contre le coronavirus et de l'immunité cellulaire a montré que l’absolue majorité des personnes possédant des anticorps disposaient d’une immunité cellulaire contre le virus, est-il précisé.
Une immunité préexistante
«Il est à noter qu'environ 30% de ceux qui ont été malades et qui ne possèdent pas d'immunoglobulines de type G (IgG) spécifiques possèdent également des clones de lymphocytes T spécifiques du SRAS-CoV-2», est-il expliqué.
Qui plus est, il a été établi que, dans certains cas, des clonotypes spécifiques du SRAS-CoV-2 de cellules T peuvent être présents chez les personnes qui n'ont pas été atteintes du Covid-19 et qui n'ont pas d'immunité humorale contre cette infection. Cette découverte suggère notamment qu’il existe «une immunité préexistante des cellules T due à des coronavirus saisonniers ou à d'autres agents pathogènes d'infections respiratoires virales aiguës», détaille l’AFBR.