Alors qu’un moratoire sur la peine de mort était en vigueur depuis des années, aux États-Unis, les exécutions de peine capitale ont battu des records sous l’Administration Trump. Dix d’entre elles devraient avoir lieu d’ici fin décembre. De plus, l’exécutif américain souhaite étendre les modalités de mise à mort, jusque-là limitées à l’injection létale.
Jean-Marie Bockel, ancien sénateur, ex-ministre du Commerce et ex-secrétaire d’État auprès de la ministre de la Justice, explique pourquoi ces propositions-choc vont à contre-courant la tendance observée depuis longtemps dans le pays:
«Je pense que l’explication principale tient à l’engagement d’un certain nombre de citoyens américains eux-mêmes, associations, avocats, etc., et l’un des arguments –qui d’ailleurs remplit toute la littérature policière et criminelle américaine– c’est les histoires d’erreurs judiciaires.»