Le gouvernement suisse s'est joint aux décisions de l'Union européenne du 6 novembre et a introduit des mesures restrictives contre le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko et 14 hauts fonctionnaires du pays.
«Il a été décidé d'imposer des sanctions financières et une interdiction d'entrée en Suisse et de transit à travers la Suisse contre 15 personnes, dont le Président Alexander Lukashenko», indique le gouvernement dans un communiqué.
Les sanctions sont entrées en vigueur le 11 décembre à 18h00, heure de Paris.
Les personnes visées, dont le fils et la porte-parole du chef d’État, ainsi que des représentants des forces de l'ordre, «sont présumées responsables des actes de violence et des arrestations commis après l'élection présidentielle dans la république», estiment les autorités suisses.
En outre, le Conseil fédéral a décidé d'inclure dans la liste des restrictions un embargo sur des armes qui pourraient être utilisées pour réprimer les manifestants.
Explosion sociale en Biélorussie
Les mobilisations se poursuivent dans plusieurs villes en Biélorussie depuis l’élection du 9 août qui a donné vainqueur Alexandre Loukachenko (80,1% des voix) et dont le résultat est contesté par l'opposition.
Le 17 août, M.Loukachenko a déclaré qu’une nouvelle présidentielle pourrait se tenir si le peuple votait pour une nouvelle Constitution.