Comme dans beaucoup d’endroits de France cet été, des mutilations de chevaux ont été signalées en Mayenne. Afin de répondre à l’inquiétude des éleveurs et des propriétaires, la gendarmerie avait déployé des moyens de surveillance importants.
Le 9 décembre, les gendarmes du département ont confirmé les chiffres nationaux. Selon eux, ces mutilations étaient d’origine naturelle à plus de 80%: soit le fait d’accidents, soit le fait d’animaux sauvages, rapporte France Bleu.
Animaux sauvages, rites satanistes
Pour Emeline Macret, la gérante du domaine des écuyers, à Saint-Gemmes-le-Robert, la cause la plus probable reste les animaux sauvages.
«Parfois, on trouve des blessures quasi chirurgicales et ce n’est qu’à la nécropsie que l’on découvre de la salive de canidés et que l’on sait que ce sont des renards», dit-elle, citée par France Bleu.
Elle évoque aussi la piste de rites satanistes: «On le sait, chaque année, au moment du solstice d’été, deux nuits avant la pleine lune, des animaux sont mutilés par des satanistes. Mais très peu, heureusement.»
Seuls 84 cas sur 460 attribués à des humains?
Au terme de plusieurs centaines d’enquêtes ouvertes depuis l’été, les autorités ont décompté seulement 84 cas sur 460 pouvant être attribués à un humain.
Ainsi, d’après l’Intérieur, «20% des violences constatées peuvent être imputées à la main de l’Homme» alors que le reste demande une autre explication: soit des bêtes sauvages, soit des blessures accidentelles. Plusieurs éleveurs insistent toutefois sur la piste humaine.