Moscou juge «inacceptables» les allégations de la Norvège au sujet des cyberattaques «russes»

L'ambassade russe à Oslo a qualifié ce mardi d’«inacceptables» les allégations de la police norvégienne concernant la présumée implication de la Russie dans les cyberattaques contre le Parlement du pays, rappelant que l'enquête «n’a abouti à rien».
Sputnik

Dans une note publiée ce mardi 8 décembre, l’ambassade russe en Norvège fait part de son indignation quant à l’accusation jugée infondée de l’Agence norvegienne de sécurité de la police (Politiets Sikkerhetstjeneste, PST) qui impute à la Russie les cyberattaques effectuées contre le Parlement norvégien en août.

«Comme nous nous y attendions, l'enquête menée par l’Agence norvegienne de sécurité de la police concernant des cyberattaques contre le Parlement norvégien n'a abouti à rien. Aucune preuve de l'implication de la Russie dans celle-ci n'a été trouvée», indique le document publié sur Facebook, précisant que les accusations du genre «très probables» sont «inacceptables».

Dans cette optique, la Russie attend «des clarifications» de la partie norvégienne, poursuit la note.

«Contrairement à un certain nombre d'hommes politiques norvégiens», la Russie «veille à maintenir le dialogue avec la Norvège et chérit même davantage l'amitié et la coopération» qu’elle maintient depuis des années avec le peuple norvégien.

Se servir de «procédures existantes»

La Russie a par ailleurs de nouveau appelé le gouvernement norvégien à se servir, en cas d'incident informatique, «des procédures existantes». Les informations à ce sujet ont été transmises au ministère norvegien des Affaires étrangères ainsi qu’au PST, précise le document.

Alors que les autorités compétentes russes ont envoyé à la Norvège six notifications d'activité malveillante dans l'espace d'information norvégien en 2019 et quatre en 2020, la partie norvégienne n'en a communiqué aucune dans l'espace informationnel russe, conclut l’ambassade.

Il est à noter que les autorités russes ont à plusieurs reprises rejeté les accusations de cyberattaques de la part de l'Occident.

Discuter