L'Arabie saoudite affirme que ses alliés sont d'accord pour résoudre la crise du Golfe

Les partenaires de Riyad sont d'accord pour régler la crise du Golfe, a annoncé le chef de la diplomatie saoudienne, Fayçal ben Farhane, qui s'est dit persuadé que le conflit serait prochainement résolu.
Sputnik

La résolution de la crise opposant le Qatar à la puissante Arabie saoudite et trois de ses alliés arabes est en vue, toutes les nations impliquées étant d'accord, a déclaré à l'AFP le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane.

«Nous sommes en pleine coordination avec nos partenaires dans ce processus et les perspectives que nous voyons sont très positives en vue d'un accord final», a-t-il souligné, précisant que la possible résolution impliquerait «toutes les parties concernées».

«Ce que nous envisageons, c'est une résolution qui couvre tous les aspects et qui soit satisfaisante pour toutes les parties concernées», a-t-il déclaré dans cet interview à l'AFP.

Vers la levée de l’embargo contre le Qatar «dans un avenir relativement proche»?
A la question de savoir si le conflit serait complètement réglé, il a répondu que cela se produirait «bientôt».

L'Arabie saoudite avait convaincu ses alliés, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte, de couper les liens avec le Qatar en juin 2017, affirmant que le petit émirat était trop proche de l'Iran et qu'il finançait des mouvements islamistes radicaux, accusations que Doha a toujours démenties.

Les quatre pays ont chassé les Qataris qui résidaient sur leur sol, leur ont fermé frontières et ports et ont interdit d'accès les avions qataris à leur espace aérien.

Des analystes ont affirmé que toute percée ne concernerait probablement que les liens entre Riyad et Doha, à l'exclusion des Émirats arabes unis en particulier, qui ont été les critiques les plus virulents du Qatar depuis le début de la crise.

Le prince Faiçal a cependant indiqué qu'un dégel beaucoup plus large était en cours de négociation, bien que les Émirats et Bahreïn n'aient pas encore pesé sur l'avancement des efforts pour résoudre la crise.

 

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